
Deux mois de grève, un campus à l’arrêt et des milliers d’étudiants dans l’impasse. La crise à l’Université des Comores s’enlise et les déclarations contradictoires entretiennent la confusion.
Hier, sur RFI, le ministre de l’Éducation nationale a tenté de rassurer en affirmant que quatre des cinq revendications des enseignants grévistes avaient trouvé une issue favorable. Mais quelques heures plus tard, c’est la douche froide : invité de l’ORTC, le secrétaire général du Syndicat national des enseignants (SNUC), Youssouf Bouanaheri, dément catégoriquement. Selon lui, un seul point a réellement été réglé.
Ce dernier dénonce un « manque de volonté politique » et réclame plus de transparence, notamment vis-à-vis des étudiants qui voient leur avenir compromis.
Dans ce bras de fer où chacun campe sur ses positions, les étudiants restent les grands oubliés. Entre cours suspendus, examens reportés et incertitude totale, ils appellent à des « réponses claires » et des « actions urgentes ».
Qui dit vrai ? Le gouvernement ou le syndicat ? Une chose est sûre : la crise continue de paralyser l’Université, et la sortie de l’impasse semble encore loin.
IBM
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