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Un jeune tué par un chauffard, des notables ont négocié la liberté du conducteur

Un jeune en vélo a été fauché par une voiture à vive allure. L’accident s’est déroulé à Itsinkoudi ce 30 août. Le jeune a été tué pendant qu’il se rendait à la mosquée. Le chauffard issu d’une bonne famille est toujours libre.

La gendarmerie nationale n’a pas ouvert d’enquête et n’a pas fait le déplacement. C’est les notables du village du chauffard qui se sont présentés chez la famille de la victime pour présenter leur condoléance et ils ont négocié la liberté du chauffard sans la justice. (Photo de la victime ci-dessus)

Aux Comores, les notables remplacent la justice et la gendarmerie nationale. Un jeune a été tué sur la route sans aucune enquête pour déterminer les responsabilités du conducteur de la voiture qui a tué un jeune qui ne demandait que de vivre. Comment dans état de droit une telle chose peut se produire ?

Savez-vous qu’aux Comores il faut mettre l’essence à la gendarmerie ou la police pour qu’elle déplace ?

Pourquoi la justice ne s’est elle pas saisie de cette affaire ?

Que de faire la famille de la victime dans cette situation ?

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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