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Un jeune militant banni de Mandza pour avoir critiqué l’accueil du fils du président lors d’une inauguration.

 

Comores Mandza, un jeune militant du collectif « Daoula Yaki » de défense des droits de l’homme et de la diaspora politique des Comores, a récemment publié un message critique envers son village Mandza  situé dans la région de mboudé à Ngazidja qui avait accueilli le fils du président lors de l’inauguration d’un bâtiment pour Comores Telecom, la société des télécommunications nationales.

Le post de Comores Mandza exprimait son amertume face à la situation, déplorant le fait que le village honore une personne dont le rôle en tant que conseiller de la présidence est remis en question, surtout étant donné l’absence de l’État dans le développement des villes et villages locaux. Le conseiller était invité pour inaugurer un bâtiment qui va accueillir les locaux de Comores Telecom. Un bâtiment construit avec l’argent des villageois et non de l’État.

Cependant, suite à cette publication, une punition coutumière a été imposée à Comores Mandza et à sa famille. Pendant une période de dix ans, ils ont été bannis de leur propre village, une sanction qui a soulevé des questions sur la réaction des communautés locales face aux critiques envers l’État.

 La réaction du village soulève des inquiétudes quant à la manière dont certaines communautés peuvent agir comme complices de l’État et de ses représentants, même lorsqu’ils sont remis en question pour leur rôle et leurs actions.

Le texte critiquant l’inauguration a également mis en lumière les allégations du Consortium International des Journalistes d’Investigation selon lesquelles le fils du président serait impliqué dans des activités de détournement de fonds publics vers des paradis fiscaux.

En dénonçant publiquement cette situation, Comores Mandza a soulevé des questions sur la responsabilité de chacun face aux actions de ceux qui détiennent le pouvoir. Le jeune militant a souligné qu’il est primordial pour les individus de prendre position et de se regarder dans la glace pour assumer leurs responsabilités lorsqu’il s’agit de défendre la justice et l’intérêt public.

Ce cas illustre la tension entre la liberté d’expression et les traditions coutumières dans les régions des Comores. Alors que le pays continue de lutter pour se développer et renforcer son État de droit, il est essentiel de garantir la protection des droits fondamentaux et la possibilité pour chacun de s’exprimer sans crainte de représailles.

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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