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Ultimatum à Barwane : deux jours pour démissionner et permettre au parti Juwa d’aller aux élections

 

Un enregistrement audio a récemment fuité, révélant un conflit interne au sein du parti Juwa aux Comores. Abdou Saïd, secrétaire général adjoint du parti, y adresse directement un message à Barwane, l’accusant d’entraver la participation du parti aux prochaines élections. Selon l’audio, qui semble provenir d’un groupe WhatsApp réunissant les membres du parti, Saïd demande ouvertement la démission de Barwane.

Abdou Saïd reconnaît la frustration de Barwane, notamment du fait de son emprisonnement passé qui lui a coûté ses droits civiques et donc son éligibilité. Cependant, il souligne l’urgence de participer aux élections pour contrecarrer le pouvoir en place, incarné par Azali. « Le parti Juwa, étant le plus populaire aux Comores, est le seul capable de menacer Azali », affirme-t-il.

Saïd fait remarquer que la réticence de Barwane à participer aux élections n’empêche pas d’autres partis de le faire. Toutefois, ces partis, selon lui, « n’ont pas le pouvoir de stopper Azali. » Il insiste sur le fait que beaucoup dans le groupe ont peur de confronter Barwane, mais lui-même n’hésite pas.

L’ultimatum est clair : Barwane a deux jours pour démissionner, faute de quoi une action en justice serait entreprise. « Je te demande de comprendre avant que l’on décide de faire appel à la justice, » avertit Saïd. Le mandat du bureau exécutif étant terminé depuis 2020, il n’y a plus de raison légitime pour Barwane de rester en poste, surtout étant donné qu’il a perdu ses droits civiques.

Abdou Saïd conclut sur une note alarmante, prévenant que si le parti ne se présente pas aux élections de 2024, il risque de mourir à petit feu, car « la plupart des militants sont lassés. » Il est donc crucial, pour le futur du parti et de ses ambitions politiques, que Barwane cède sa place.

ANTUF Chaharane

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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