Les Gardiens de la Révolution iraniens ont annoncé avoir lancé des missiles balistiques hypersoniques Fattah‑1 vers Israël. Cette opération, nommée Promesse Honnête 3, marque la sixième nuit de confrontation directe entre les deux pays. Il ne s’agit pas d’une provocation iranienne, mais bien d’une réponse militaire à une attaque illégale : Israël a bombardé le territoire iranien, violant une nouvelle fois le droit international.
Selon la Charte des Nations unies, toute agression contre un État souverain sans autorisation du Conseil de sécurité est interdite. Or, Israël a lancé ses frappes sans mandat, prétendant une fois encore se défendre préventivement. Ce concept de « légitime défense préventive » n’a aucune base juridique solide et a déjà été dénoncé par les juristes après les précédentes guerres au Moyen-Orient.
L’Iran, lui, exerce un droit clair reconnu par l’article 51 de la Charte : celui de répondre à une attaque armée. Dans son communiqué, l’armée iranienne affirme avoir repris le contrôle du ciel au-dessus des territoires occupés, signal fort à une puissance qui se croit au-dessus des lois.
Le plus inquiétant reste le silence complice de nombreux États occidentaux, prompts à dénoncer la riposte iranienne tout en fermant les yeux sur l’agression israélienne. Cette indignation sélective fragilise le droit international et alimente l’instabilité.
IBM
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