
Depuis près de dix jours, une vive tension oppose le journaliste militant Abdallah Agwa au parti Hury, et plus particulièrement à son leader, Achmet. Ce dernier, après avoir quitté le pays pour Mayotte puis la France, est accusé par Agwa d’avoir négocié son retour avec le régime Azali. Achmet rétorque qu’il a obtenu des garanties de la communauté internationale lui assurant qu’il ne serait pas arrêté.
Agwa va plus loin dans ses accusations, alléguant qu’Achmet, ainsi que d’autres politiciens, ont été remboursés par l’ambassade de France pour saper le Conseil National de Transition. Il évoque notamment le remboursement de la caution de l’élection présidentielle de 2019, citant outre Achmet, Campagnard et Muigni Baraka, deux autres candidats de 2019.
Saleh Assoumani, membre influent du parti Hury et victime de répression en 2019, a répondu aux allégations d’Agwa. Dans une vidéo, il détaille les incohérences du discours d’Agwa. Concernant l’affaire de la caution, Assoumani clarifie que c’est Mzimba qui a négocié avec l’ambassade des Émirats Arabes Unis et qu’il est le seul à avoir quitté le CNT. Il s’interroge sur pourquoi les accusations ciblent Achmet et Campagnard tout en épargnant Mzimba.
L’affaire continue de faire des vagues, et l’issue reste incertaine.
ANTUF Chaharane
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