
Le syndicat des chauffeurs Wusokani wa Masiwa traverse une zone de turbulences à Mwali. Après la destitution d’Antoine Bacar, accusé de malversations par ses collègues, c’est Assad Mourtadhoi, ancien secrétaire du syndicat, qui a été désigné pour prendre la tête de l’organisation.
Une nomination qui suscite la controverse. En effet, selon les textes en vigueur, c’est le vice-président qui devrait assurer l’intérim en cas de vacance à la présidence. Le choix d’Assad Mourtadhoi apparaît donc comme une entorse aux règles internes du syndicat.
Antoine Bacar, de son côté, rejette catégoriquement les accusations portées contre lui. Il dénonce une « manœuvre déloyale orchestrée par Assad Mourtadhoi et un petit groupe de syndicalistes pour le pousser vers la sortie ».
Cette crise interne met en lumière des divisions profondes au sein du syndicat, alors que les chauffeurs de Mwali réclament plus de transparence et de stabilité dans la gestion de leur représentation. Pour l’heure, l’avenir de la direction du Wusokani wa Masiwa reste incertain.
IBM
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