ALERTE INFO — Selon une publication d’une page Facebook locale intitulée “Chez Nous En Tanzanie”, des ressortissants étrangers, dont des Comoriens, figureraient parmi les personnes interpellées par la police tanzanienne après les violentes émeutes qui ont suivi les élections présidentielles.
L’information, relayée sur les réseaux sociaux, évoque également la présence de Congolais, Burundais et Kényansparmi les manifestants accusés d’avoir incendié et pillé plusieurs magasins.
Cependant, aucune confirmation officielle n’a été donnée ni par les autorités tanzaniennes, ni par l’ambassade des Comores à Dar es-Salaam. Les diplomates comoriens n’ont pour l’instant émis aucun communiqué à ce sujet.
Ces allégations interviennent dans un contexte de tension extrême en Tanzanie, où la réélection de la présidente Samia Suluhu Hassan, avec plus de 97 % des voix, a provoqué des manifestations et des affrontements meurtriers dans plusieurs villes.
Selon des sources locales et des observateurs indépendants, plusieurs centaines de personnes auraient perdu la viedepuis le jour du scrutin. L’opposition dénonce une élection “sans concurrence” et des “violations massives des droits humains”.
La situation reste particulièrement préoccupante pour les ressortissants étrangers, dont de nombreux Comoriens installés à Dar es-Salaam, Mwanza et Zanzibar, qui vivent dans la crainte d’être assimilés aux mouvements de protestation.
Des coupures d’Internet et une forte présence policière compliquent la vérification indépendante des informations sur place.
En attendant une prise de parole officielle de l’ambassade des Comores, Comoresinfos appelle à la prudence face aux rumeurs circulant sur les réseaux sociaux.
La rédaction continue de suivre l’évolution de la situation minute par minute.
IBM



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