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Plan social à l’aéroport de Hahaya : les indemnités ont été versées, mais tout le monde n’est pas satisfait

 

 

Moroni – Le gouvernement a annoncé la clôture du plan social lié à la restructuration du secteur aérien comorien. Selon le secrétaire général du gouvernement, Nour El-Fath Azali, toutes les indemnités dues aux salariés licenciés de l’ADC (Aéroports des Comores) et de Com’Air Assistance ont été versées. Un effort financier inédit a été mobilisé, dépassant les prévisions initiales.

Prévu au départ pour un montant de 3,3 milliards de francs comoriens, le plan a finalement coûté plus de 4,5 milliards, couvrant à la fois les indemnités de licenciement, les préavis, l’ancienneté et les arriérés de salaire. Les paiements, entamés en octobre 2024, se sont poursuivis jusqu’en mai 2025, avant d’être officiellement bouclés à la mi-août.

« Tous les bénéficiaires ont été indemnisés, les versements sont effectifs sur leurs comptes bancaires », a affirmé Nour El-Fath lors d’une conférence de presse. La ministre des Transports, Hassane Alfeine Yasmine, a de son côté insisté sur le caractère exceptionnel de ce déblocage, présenté comme une garantie de transparence et d’équité.

Pourtant, malgré ces déclarations officielles, le climat reste mitigé. Plusieurs anciens salariés affirment que des anomalies persistent dans certains dossiers : erreurs de calcul, retards techniques, ou différences inexpliquées entre les sommes attendues et celles reçues. D’autres déplorent le manque de concertation tout au long du processus et regrettent que leurs réclamations n’aient pas toutes été entendues.

Ce plan social marque une étape importante dans la transition de l’aéroport de Hahaya, désormais concédé à une société émiratie pour modernisation. Mais pour une partie des anciens employés, l’amertume demeure : si la page est officiellement tournée, le sentiment d’injustice n’a pas totalement disparu.

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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