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Perte de confiance envers les hôpitaux Comoriens : Les coûts des soins à l’étranger pèsent sur les citoyens et l’économie

 

Année après année, les Comores sont confrontées à une réalité sanitaire alarmante, où les évacuations médicales ne sont plus l’exception mais la règle. Cette situation, déplorable pour les patients, s’avère également désastreuse pour l’économie nationale. Le système de santé comorien, en proie à des difficultés majeures, peine à inspirer confiance à sa population. Le manque criant de personnel médical qualifié, d’équipements, de médicaments, et d’infrastructures adéquates pousse un nombre croissant de Comoriens à chercher des soins à l’étranger, malgré le coût exorbitant de ces évacuations.

Cette méfiance vis-à-vis du système de santé local a engendré un flux constant de patients vers des destinations telles que Dar es Salaam, Madagascar ou Maurice, exacerbant la pression financière sur l’économie de l’archipel. Le récit d’un patient ayant choisi Antananarivo pour des soins médicaux illustre cette déception envers le système de santé des Comores, pointant du doigt la responsabilité du gouvernement dans cette crise.

Les longs trajets et les tarifs élevés des vols ajoutent une couche supplémentaire de difficultés, affectant directement l’économie des Comores. La préférence pour les soins à l’étranger, soulignée par le témoignage d’une patiente dans un hôpital public malgache, critique ouvertement les compétences des médecins comoriens et la qualité des diagnostics dans leur pays d’origine.

L’état de négligence des hôpitaux publics, au profit des cliniques privées, et l’absence de personnel médical qualifié aggravent une situation déjà précaire. La construction d’un hôpital universitaire aux Comores est mentionnée comme une lueur d’espoir, mais l’accent est mis sur l’urgence de disposer de professionnels de santé compétents pour inverser cette tendance dévastatrice.

La crise sanitaire aux Comores, avec ses évacuations médicales devenues monnaie courante, met en lumière non seulement le désespoir des patients mais aussi l’impact profond sur l’économie nationale. Il est impératif de repenser et de renforcer le système de santé comorien pour mettre fin à cette spirale destructrice.

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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