
En 2024, les Comores sont le théâtre d’une série d’élections présidentielles et de gouverneurs particulièrement contestées. Récemment, des irrégularités significatives ont été relevées, soulevant des inquiétudes quant à l’intégrité du processus électoral.
Selon le code électoral comorien, une procédure stricte doit être suivie pour la désignation des membres des bureaux de vote. Ces membres doivent remplir des conditions spécifiques et déposer leur dossier avant une date limite, fixée au 25 décembre pour cette élection. Tous les membres éligibles ont respecté ce délai, déposant leurs dossiers en temps voulu.
Cependant, une anomalie a été observée la semaine dernière lors des formations obligatoires pour les membres retenus. Des individus n’ayant pas déposé leur dossier et non désignés officiellement ont été aperçus participant à la formation. Cette situation a provoqué une vague de contestations, notamment de la part de l’ancien gouverneur de l’île de Moheli, également candidat à sa réélection. Accompagné d’autres candidats hors du pouvoir actuel, il a dénoncé ces événements comme des tentatives de fraude électorale de la part des candidats soutenus par le pouvoir en place.
Cette situation met en lumière des failles dans le système électoral des Comores et soulève des questions cruciales sur la transparence et l’équité des élections dans l’archipel. Les observateurs nationaux et internationaux sont désormais en alerte, scrutant de près le déroulement de ces élections clés pour l’avenir politique des Comores.
Saïd Hassan Oumouri
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