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Mayotte après le cyclone Chido : l’exode en kwassa vers les autres îles des Comores pour fuir le chaos

Une semaine après le passage dévastateur du cyclone Chido sur Mayotte, l’île connaît une crise humanitaire d’une ampleur sans précédent. Privés d’eau potable, de nourriture et d’électricité, les habitants de l’île de Mayotte se trouvent dans une situation critique. L’absence de vols commerciaux, en raison de l’état catastrophique des infrastructures, renforce l’isolement de l’île.

Face à cette situation désespérée, une migration atypique et dangereuse s’est mise en place : des habitants de Mayotte quittent l’île à bord de kwassa-kwassa, ces embarcations de fortune traditionnellement utilisées par les autres comoriens pour rejoindre Mayotte. Leur destination : l’île comorienne d’Anjouan.

Habituellement, ce sont les kwassa-kwassa qui transportent des comoriens des autres îles vers Mayotte, attirés par l’espoir d’une vie meilleure. Aujourd’hui, ce flux s’inverse. Certains Mahorais, démunis et frustrés par la lenteur de l’aide humanitaire, quittent leur île pour trouver refuge sur les autres îles des Comores.

Une fois à Anjouan, plusieurs poursuivent leur voyage jusqu’à Ngazidja (Grande Comore), où ils espèrent embarquer sur des vols à destination de la France métropolitaine ou de La Réunion. D’autres, notamment ceux originaires des Comores, choisissent de rester à Anjouan, renouant ainsi avec leurs terres d’origine.

Le gouvernement français a mis en place un pont aérien pour acheminer des secours d’urgence à Mayotte, comprenant de l’eau, des denrées alimentaires et du matériel médical. Cependant, les besoins sur le terrain dépassent largement les moyens déployés. Les infrastructures de santé sont saturées, et de nombreuses zones restent inaccessibles, aggravant les conditions de vie des habitants.

« Nous nous sentons abandonnés », témoigne Amina, une habitante de Mamoudzou, qui a vu sa maison détruite par les vents violents. « Nous n’avons plus rien, et personne ne vient nous aider. Partir est notre seul espoir. »

Misbah Said

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

1 commentaire sur Mayotte après le cyclone Chido : l’exode en kwassa vers les autres îles des Comores pour fuir le chaos

  1. Affirmation tendancieuse. Tu veux faire croire que des Mahorais (Français pour l’éternité) vont se réfugier aux Comores…..! Désinformation. Si je suis Mahorais, je me tourne vers mon pays, la France, Métropole ou Réunion. Pour les Comoriens qui rentrent chez eux, on le comprend bien.

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