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L’État reconnaît des failles à l’aéroport de Moroni et présente ses excuses à la diaspora

Face aux critiques croissantes concernant les dysfonctionnements à l’aéroport international Prince Saïd Ibrahim de Moroni, les autorités comoriennes ont pris la parole ce vendredi 1er août 2025. Lors d’un point de presse à Moroni, le directeur de cabinet du chef de l’État chargé de la Défense, Youssouf Mohamed Ali, alias Belou, a reconnu les difficultés rencontrées par les passagers, en particulier ceux issus de la diaspora.

Selon lui, ces désagréments sont liés à la période de transition consécutive à la reprise de la gestion de l’aéroport par une nouvelle société émiratie. Belou a admis que cette étape a engendré des dysfonctionnements notables. Il a officiellement présenté les excuses du gouvernement aux voyageurs impactés.

Le collaborateur du président a toutefois rassuré : « Ce genre de problème ne se reproduira pas l’année prochaine », promettant un aéroport modernisé, avec des pistes étendues et un terminal rénové pour accueillir les passagers dans des conditions dignes.

En attendant, le chef de l’État a instruit ses équipes à trouver des solutions provisoires pour améliorer l’accueil. Deux bus ont ainsi été mobilisés pour transporter les voyageurs du tarmac à l’aérogare, un trajet jusque-là difficile.

Belou a salué la contribution essentielle de la diaspora à l’économie nationale, affirmant que leurs préoccupations sont entendues. Il a aussi abordé les retards persistants dans la livraison des bagages, précisant que la compagnie Kenya Airways a été saisie pour améliorer la situation dans les plus brefs délais.

Un mea culpa officiel, assorti de promesses fermes, dans l’attente d’une transformation concrète de l’aéroport national.
IBM

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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