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Les représentants de l’opposition dans les bureaux de vote privés de leur autorisation le jour du scrutin.

 

Dans le climat tendu des élections aux Comores, une vidéo récemment publiée par le représentant du candidat Bourhane Amidou soulève des accusations graves contre le pouvoir en place. Le représentant dénonce des tactiques présumées de fraude orchestrées par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), ciblant spécifiquement la distribution tardive des accréditations aux représentants de l’opposition dans les bureaux de votes.

Selon les procédures normales, les accréditations pour les représentants des bureaux de vote doivent être distribuées au moins 10 jours avant les élections. Cependant, la CENI est accusée d’avoir délibérément retardé ce processus, mettant ainsi en péril la présence des représentants de l’opposition le jour du scrutin. Les candidats de l’opposition, ayant demandé ces documents bien à l’avance, n’ont reçu de réponse que le 10 janvier 2024, soit quatre jours avant les élections. La CENI a promis d’acheminer les accréditations par avion, mais cette méthode semblait garantir un retard inévitable.

Face à cette situation, les partis de l’opposition ont proposé une solution alternative : recevoir directement les accréditations pour les distribuer eux-mêmes. Néanmoins, la CENI a répondu en exigeant des listes détaillées des représentants, un processus long et fastidieux qui pourrait prendre plusieurs jours.

Daoud Halifa, un acteur politique influent, a ouvertement accusé le ministère de l’Intérieur de préparer une fraude électorale. Cette accusation souligne une profonde méfiance envers les institutions gouvernementales et reflète les tensions croissantes à l’approche des élections.

Ce scénario met en lumière  les manœuvres bureaucratiques et les accusations de fraude électorale et exacerbent un climat politique déjà volatile.

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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