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Les raisons du renforcement de la dictature

[Tribune] D’abord, nous sommes victimes d’un passé politique qui ne permet pas au peuple de s’approprier la lutte politique contre AZALI. « Ils sont tous pareils » ou encore, « c’est toujours le même système », clame à juste titre le peuple.
Ensuite, il y a la présence des personnes traînant des casseroles dans les instances de décisions de cette lutte, ce qui constitue un manque de confiance au sein même des états major, des mouvements, et ceci peut malheureusement permettre à ce peuple souverain de dire:  » il est ici parce qu’il est chassé de labàs ».
Il y a aussi ceux qui sont assoiffés par le pouvoir pour le pouvoir qui ont au moins deux stratégies malhonnêtes:
1. s’en prendre aux intègres pour tromper l’opinion en espérant se hisser au sommet de la lutte.
2. faire des clins d’œil à la dictature, épier les erreurs des combattants et créer des communications parallèles avec toujours le sentiment de freiner, décourager toute action populaire.
Ce sont, enfin, nos faiblesses, nos peurs, nos hésitations, le défaut de mettre à jour les hypocrites sous prétexte qu’il faut laver les linges sales en famille, qui renforcent le mort vivant AZALI.

Je relève le défi de partir à la chasse de tous ceux qui, de quelque manière qu’ils soient seraient tentés de mettre en échec le combat populaire contre cette dictature assassine qui désosse le pays et porte un coup dur à l’île d’Anjouan.
C’est un combat qui doit dépasser les considérations de partis politiques ou des personnalités politiques qui n’ont, malheureusement rien prouvé de leur capacité à mobiliser.
La diaspora se doit de réviser sa copie pour une obligation de résultats diplomatiques, médiatiques à l’extérieur comme à l »intérieur des Comores.

BEN ALI.

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En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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