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Les étudiants ont manifesté ce lundi, les gendarmes sont intervenus

 

 

Moroni, 18 août – Les étudiants de l’Université des Comores (Udc) sont descendus dans la rue ce lundi pour réclamer la publication de leurs résultats d’examens, attendus depuis le mois de juin. Leur marche pacifique, organisée à l’Ifere (Institut de formation des enseignants et de recherche en éducation), a été interrompue par une intervention de la gendarmerie, qui a conduit à un dialogue avec le ministère de l’Éducation.

Encadrée par les présidents et délégués des départements, la mobilisation visait à dénoncer les retards administratifs et leurs conséquences sur l’avenir académique des étudiants. « Beaucoup sont épuisés et ne savent plus quoi faire. Nous étions obligés d’attendre la délibération des résultats pour rentrer chez nous, mais rien n’a été fait », a déclaré Arbabidine Mohamed Arbabidine, doyen du Conseil des sages de l’Union des étudiants de l’Université des Comores (Uneucom).

Les étudiants rappellent que la situation pénalise particulièrement ceux de troisième année qui souhaitent poursuivre leurs études à l’étranger ou rejoindre leurs familles à Ndzuani et Mwali. Après plusieurs démarches restées vaines auprès de l’administration, de l’université et des syndicats, l’Uneucom avait annoncé une marche dès le 14 août si aucune solution n’était trouvée.

La marche de ce lundi a marqué un tournant avec l’arrivée de la gendarmerie. Contrairement aux rumeurs, les étudiants affirment qu’il n’y a pas eu d’arrestation : « La gendarmerie ne nous a pas arrêtés. Elle nous a seulement proposé d’aller dans un lieu sécurisé pour engager un dialogue apaisé », a précisé un représentant de l’Uneucom.

À l’issue de la rencontre, le secrétaire général du ministère de l’Éducation a promis la publication des résultats dans un délai maximum de 12 jours et a assuré que des mesures seraient prises pour éviter de tels blocages à l’avenir.

Face à cet engagement, l’Uneucom a décidé de suspendre sa marche. « Nous faisons confiance aux responsables avec qui nous avons échangé. Nous ne cherchons pas à semer le désordre, notre seul objectif est de défendre notre éducation et notre avenir », a conclu Arbabidine.

Said Hassan Oumouri

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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