
Coup d’arrêt brutal pour les utilisateurs comoriens de Starlink. Jeudi 12 juin, l’Autorité nationale de régulation des technologies de l’information et de la communication (Anrtic) a annoncé l’interdiction formelle de la technologie satellitaire développée par la société américaine d’Elon Musk. En cause : l’absence d’autorisation officielle de l’entreprise pour opérer sur le territoire comorien.
« Tout opérateur souhaitant fournir des services de communication doit se conformer aux procédures légales en vigueur », a rappelé le directeur technique de l’Anrtic, Taoufik Mbae. Selon ses précisions, une circulaire signée par le ministère des Télécommunications depuis le 9 juin interdit l’installation, le test et l’utilisation des équipements Starlink jusqu’à nouvel ordre.
Pourtant, depuis près d’un an, plusieurs particuliers et structures connectent leurs antennes Starlink aux Comores, en important le matériel depuis Madagascar ou la France. L’attrait pour ce service s’explique par la qualité de connexion bien supérieure à celle offerte par les deux opérateurs locaux, notamment dans les zones reculées.
Mais les autorités comoriennes se montrent fermes. Outre les considérations légales, l’Anrtic évoque des risques de perturbation des réseaux mobiles et des communications nationales. Des descentes sur le terrain sont d’ailleurs prévues pour repérer les utilisateurs illégaux, qui seront avertis des sanctions encourues.
Taoufik Mbae insiste : « L’Union internationale des télécommunications encadre ces technologies. Starlink doit d’abord se mettre en règle ». Le message est clair : aux Comores, même les géants de la tech doivent respecter les règles.
IBM
Réagissez à cet article