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Le syndrome « Houmed Msaidié » fait des ravages

Msa Ali Djamal a encore récidivé. Plus fort et affreux. Tellement qu’il m’a inspiré de suggérer un article dans le nouveau code électoral relatif à l’obligation d’un suivi psychologique pour nos pervers politiques souffrant du syndrome ‘’ Houmed Msaidié’’. Sans le moindre doute, l’ex boss de l’ORTC a imagé cette pathologie dans son article sur Comores infos.

Justement c’est quoi le syndrome ‘’Houmed Msaidié ‘’ ? C’est de baisser le pantalon à longueur de journée pour faire des louanges au pouvoir mais surtout de prendre les jambes à son cou au crépuscule une fois qu’un remaniement ne vous sourit pas la chance d’enlever la couche hors de la culotte

Depuis qu’il est viré de l’ORTC, le narcissisme et l’impulsivité de M.A Djamal imprime le regard d’un mort. Puisque sa bouche grandement ouverte est instantanément occupée à attendre une gratification, quoi de plus pétrifiant que de voir sa bave nauséabonde dévaler la pente de ses gros naseaux pour finir par inonder de rage les réseaux sociaux.
Là il faut comprendre que l’odeur du pouvoir est le seul réveil de son appétit et de toute sa motivation. Ouais mais bon, si les uns le considèrent qu’il est le grand manitou des lèches bottes du dictateur, sa performance est due à la desacceleration de Larifou rija qui tourne au ralenti depuis le dernier remaniement.
Cependant, il serait vraiment absurde que M. A djamal nous vente un palmarès qui revient constamment et à toutes circonstances à l’indétrônable Houmed Msaidié.

M.A Djamal s’estime heureux d’être le corbeau facteur d’une imaginaire preuve dans une affaire de meurtre. Il ne s’imagine même pas des conséquences graves qu’il encourt. S’il s’avère que c’est un complot monté de toute pièce, à tout moment il peut être associé comme complice.
Ce charognard nous présente des images comme étant des preuves irréfutables. Ironie du sort, quand le président de la cour était submergé par la parole des accusés qui incriminent le capitaine salami, on n’a pas fait une confrontation de ces images pour corroborer ou infirmer la parole des accusés. Étrange et fascinante, la disparition de capitaine salami, protégé en haut lieu. Où est capitaine salami, s’insurge à l’unanimité toute la presse ?

Autre fait inquiétant : Comment se fait il que le procureur général nous met en garde contre les fakes photos-pornographie d’Azali mais d’un coté M.A Djamal nous présente le photomontage, un jeu d’enfant, comme étant une preuve irréfutable ?
Pourquoi se donner la peine de capturer des photos au lieu de nous balancer toute la vidéo. M.A Djamal nous prend t-il vraiment pour des débiles ou s’imagine que les cameras de surveillance n’enregistrent pas des vidéos en boucle ?

Une image est une preuve dite imparfaite contrairement à ce que veut nous faire croire notre confrère. Est-il vraie que pour que l’image devienne une preuve irréfutable, il faut d’abord l’authentifier. Vérifier l’auto datage, s’assurer que les images ne sont pas tournées ailleurs et qu’elles n’ont pas subit de montage à posteriori. Elles doivent être accessibles par les avocats de la défense qui peuvent éventuellement demander une contre expertise. A ce que je sache, si on n’a pas vu cette vidéo à l’audience c’est que la preuve n’est pas recevable mon cher camarade.

Ainsi, n’est-il pas bien évident que notre lèche bottes joue bien son rôle de banaliser et justifier la torture pour ne pas dire qu’il est parmi les instigateurs ? Ce lynchage médiatique qui assimile les accusés à des monstres n’est pas le fruit du hasard. Bien murement réfléchie, il est de nature psychologique : désorienter la souffrance et les séquelles de l’opinion publique dans le but de cacher les tortures que subissent nos prisonniers politiques.
D’où le public qui exige que le syndrome ‘’houmed msaidié’’ n’extermine pas l’intelligence d’un peuple.

Par Cap Patrie

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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