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Le débat sur la langue des prêches du vendredi aux Comores.

 

Un opposant influent des coutumes féodaux au sein de la communauté comorienne, Mrikaou doudou, a récemment soulevé une question cruciale sur sa page Facebook : pourquoi les prêcheurs comoriens, appelés « hatwib », continuent-ils à prononcer leurs discours en arabe lors de la prière du vendredi, alors que la majorité des Comoriens ne comprennent pas cette langue ?

En effet le message de l’imam le vendredi vise à sensibiliser les fidèles au respect de la foi et au bon comportement islamique. Pourtant, ce message perd son sens lorsque les imams s’expriment dans une langue incomprise par leurs fidèles. Cette situation révèle un attachement des Comoriens à l’apparence de la religion plutôt qu’à ses préceptes. Ils privilégient l’image d’être musulmans plutôt que de suivre réellement les recommandations de leur foi.

Cette attitude se retrouve également dans les institutions politiques, où la démocratie et la justice sont invoquées, mais leur application n’est pas exigée par la majorité de la population. Les dirigeants, conscients de cette incohérence, s’appuient sur le discours et tournent le dos aux actes.

En ce moi sacré du ramadan, les Comoriens doivent se remettre en question et se poser les questions relatives à leurs rapports avec la vérité et pas simplement se contenter des rituels ostentatoires.

Antuf chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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