
Les autorités sanitaires redoublent d’efforts face à la propagation persistante du choléra, en particulier dans la région de Ndzuani. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 9 mai à la mairie de Mutsamudu, le ministre de la Santé a souligné l’urgence de la situation épidémiologique. Les décès liés à cette maladie continuent de susciter des inquiétudes, attribués en partie au déni de la gravité de la situation par la population, selon le ministre des Affaires étrangères et des médecins présents.
Interrogé sur d’éventuelles mesures supplémentaires en cas d’augmentation des cas de choléra après le 10 mai, le ministre Dhoihir a insisté sur la nécessité d’une réponse rapide. Tout en exprimant l’espoir de ne pas recourir à des mesures coercitives, il a souligné les efforts déployés par le gouvernement pour éviter une escalade qui serait préjudiciable à l’économie nationale.
La nécessité de sensibiliser davantage la population à l’ampleur de l’épidémie a été soulignée, avec un appel à l’unité dans la lutte contre la maladie. Les chiffres révèlent une situation alarmante, avec 80% des décès survenus à Ndzuani, selon le secrétaire général du ministère de la Santé. Aucun des sept districts sanitaires de l’île n’est épargné par la crise, ce qui souligne l’urgence de l’action.
En prévision d’une éventuelle explosion des cas, le ministère de la Santé assure la disponibilité immédiate du personnel médical et des médicaments nécessaires pour répondre à la demande croissante. Cependant, des défis persistent, notamment en ce qui concerne le transport des fournitures médicales vers les îles touchées.
Alors que la courbe des cas semble actuellement en baisse, le gouvernement reste vigilant et se prépare à prendre des mesures supplémentaires si nécessaire pour contenir la propagation du choléra. La coopération de la population est essentielle dans cette lutte collective contre une maladie qui continue de menacer la santé publique.
IBM
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