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La Cour suprême comorienne déclare l’accusation de haute trahison, portée contre l’ancien Président Sambi, non existante dans le droit comorien.

 

Dans le contexte de la crise entre la France et les Comores suite à l’opération « Wuambushu », la Cour suprême comorienne a récemment confirmé que le crime de haute trahison n’existe pas dans le droit comorien. Cependant, l’ancien président Sambi a été condamné à perpétuité pour ce même crime, une situation qui fait désormais l’objet de débats.

Le président Azali est actuellement sous le feu des critiques, suite à une plainte déposée par Radiza, porte-parole de l’opposition. Selon cette plainte, Azali serait coupable de haute trahison pour avoir signé des accords avec la France en 2019. Dans ces accords, il aurait accepté d’empêcher les Comoriens de se rendre à Mayotte en échange de 150 millions d’euros, et de recevoir les Comoriens expulsés de Mayotte.

Ces actions sont perçues comme une trahison car elles impliquent la reconnaissance tacite par Azali que Mayotte est française et non comorienne, une position contraire à la constitution comorienne. Malgré ces accusations graves, la Cour suprême comorienne a confirmé que le crime de haute trahison n’existe pas dans le droit comorien, remettant en question la légalité de la condamnation de l’ancien président Sambi.

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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