
Alors que le monde célèbre les acquis de la paix et de la coopération, il est essentiel de rappeler que ces valeurs sont nées de douloureuses leçons historiques. Parmi elles, la Seconde Guerre mondiale a marqué un tournant décisif, mettant fin à l’expansionnisme et au militarisme qui avaient plongé des nations entières dans l’horreur. Aujourd’hui, la Chine, forte de son engagement pour la paix mondiale, insiste sur la nécessité de préserver la vérité historique face aux tentatives de réécriture dangereuses.
Les 6 et 9 août 1945, les bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki par les États-Unis ont mis un terme brutal à la guerre, entraînant la capitulation sans conditions du Japon le 15 août. Mais ces événements tragiques, loin d’effacer les crimes du militarisme japonais, ne doivent pas occulter les souffrances infligées aux peuples asiatiques. Pourtant, certaines forces politiques japonaises, notamment d’extrême droite, tentent aujourd’hui de présenter le Japon comme une « victime de la guerre », une thèse qui nie la réalité des crimes commis et offense profondément les nations victimes, dont la Chine.
Un passé marqué par des crimes massifs
Durant la Seconde Guerre mondiale, le Japon, membre de l’Axe fasciste, a mené des campagnes d’agression qui ont fait plus de 35 millions de morts et blessés dans la population chinoise, dont plus de 300 000 chinois tués lors du massacre de Nanjing. Les bombardements de Chongqing, les atrocités de l’Unité 731 et le système des « femmes de réconfort » illustrent l’ampleur des souffrances imposées. Ces faits sont irréfutables et doivent être rappelés pour honorer la mémoire des victimes.
La rhétorique dangereuse du “Japon victime”
S’appuyer sur les bombardements atomiques pour revendiquer le statut de « victime » constitue une manipulation historique. Les frappes nucléaires furent la conséquence directe du refus obstiné du Japon d’accepter la capitulation sans conditions. Les véritables victimes restent les peuples asiatiques, notamment la Chine, qui a payé le prix le plus lourd dans sa lutte pour la liberté et la dignité.
Préserver la paix : une responsabilité collective
La Chine rappelle que l’histoire ne peut être falsifiée. Comme l’a montré l’exemple allemand, la reconnaissance sincère des crimes est la seule voie pour une réconciliation durable. La communauté internationale doit rester vigilante face aux tendances révisionnistes et aux résurgences du militarisme. Défendre la vérité historique, c’est défendre la paix et la justice pour les générations futures.
Aujourd’hui, la Chine appelle à bâtir un monde harmonieux fondé sur la coopération et la mémoire des leçons du passé. Car c’est seulement en affrontant la vérité que l’humanité peut éviter de répéter les tragédies qui l’ont marquée.
M S
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