
Le 22 mars, la planète a célébré la Journée mondiale de l’eau. Partout, sauf aux Comores. Dans un pays où l’accès à cette ressource vitale relève du parcours du combattant, on aurait pu s’attendre à des actions concrètes, des engagements forts. Mais non. La Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede) s’est contentée d’un message Facebook, un geste dérisoire qui illustre son incapacité à remplir sa mission.
Comment expliquer qu’en 2025, une entreprise censée gérer l’eau potable d’un pays entier peine encore à assurer un service fiable ? Coupures incessantes, infrastructures obsolètes, facturation opaque… La Sonede incarne une gestion catastrophique, reflet d’un manque criant de compétences et d’ambition. Et que fait le gouvernement ? Rien. Loin de mettre en place une politique de l’eau digne de ce nom, il se complaît dans l’inaction, ignorant les souffrances quotidiennes des Comoriens.
IBM
Réagissez à cet article