
Le coût de la vie aux Comores a fortement augmenté au cours des dix dernières années, rendant la vie quotidienne extrêmement difficile pour de nombreux ménages. Un témoin de la diaspora, un retraité revenu aux Comores pour des vacances de trois mois avec l’intention de rester plus d’un an, a dû renoncer à son projet. Bien qu’il dispose d’une pension de retraite de plus de 1 300 euros par mois, il a jugé impossible de vivre sereinement sur l’archipel. Il a décrit la situation en expliquant que « tout est cher ». Pour lui, même avec ses revenus, il n’aurait pas pu maintenir un bon niveau de vie.
L’une des difficultés majeures est l’accès à l’eau potable. Chaque deux semaines, il devait acheter de l’eau pour un coût d’environ 100 euros. Ce simple besoin vital alourdit considérablement les dépenses des familles. Il compare également les prix des courses : avec 20 euros en France, il pouvait s’acheter assez de nourriture pour plusieurs jours, tandis qu’aux Comores, le même montant n’offre presque rien. Il explique que la situation s’est drastiquement dégradée, car il y a dix ans, les gens ne se réveillaient pas chaque matin avec pour seul objectif de trouver de quoi manger.
Face à cette réalité, il a décidé de rentrer en France, abandonnant son projet de rester aux Comores. Ce qui l’a le plus choqué, c’est que ceux qui parviennent à bien vivre sur l’archipel sont généralement proches du pouvoir. Selon lui, ces personnes tirent parti de leur position pour s’accaparer les ressources et humilier les autres. Il a décrit une société devenue marquée par une culture de l’humiliation, où ceux qui ont des moyens dominent et rabaissent ceux qui n’ont pas accès aux mêmes privilèges.
Il conclut que sans les transferts d’argent envoyés par la diaspora, la situation serait encore pire. Il conseille aux membres de la diaspora d’envoyer non seulement de l’argent, mais aussi des denrées alimentaires comme de la farine, des produits pour bébé, ou des sardines, car en France, ces produits coûtent beaucoup moins cher qu’aux Comores.
Saïd Hassan Oumouri
Frère tu as peut être raison c’est difficile au bled .seulement je pense que il aurait d’autres solutions,pour mieux vivre dans nos territoires(comoriens )
j’y reviens après avoir passé 56 jours au bled .li y a des formules que je peux balancer pour faire croire que je suis intéressant ,or je vous avoue que c’était un séjour très compliqués ,sur tout les plans.il faut pas non plus dramatiser .
oui le besoin est immense sur le plan économique car les Comores importent beaucoup des produits de premiers nécessités, en négligeant leurs produits locaux.oh les raisons sont multiples
tous les soirs je me demandais comment je peux faire pour des pensées économiques aux niveau de notre développement ?
comment agir pour résoudre et éviter les échecs ?
peut être dynamiser les activités intellectuelles ?
ou bien mobiliser les moyens nécessaires pour changer les mentalités.!!!
peut être des débats constructifs sur des questions cruciales devraient se concevoir autour de l’économie de proximité pour créer de la valeur ajoutée .
A qui s’adresser ? aujourd’hui il y a des mairies , des communes et d’autres comités qui pourront piloter ce genre de projet .tout comorien est capable de savoir ce qu’il a besoin pour son peuple pourvu qu’il a l’amour des siens. il est impérative de créer la complicité entre nous —
générations — jeunes /vieux /intellectuel
pourquoi faire ?
juste pour changement de méthode de l’économie de la ville , de la région et enfin national .
peut être que les porteurs de projets seront écoutés et encouragés pour le bien de notre société .