En ce moment

Israël voulait tuer Khamenei : Trump dit non, mais c’est une guerre pour faire oublier le génocide à Gaza

Alors que le monde a les yeux rivés sur les échanges meurtriers entre Israël et l’Iran depuis vendredi dernier, un détail glaçant, mais révélateur, vient d’émerger : selon un haut responsable américain cité par l’AFP, Israël avait envisagé de frapper le cœur du pouvoir iranien en éliminant le guide suprême Ali Khamenei. Une opération digne d’un roman d’espionnage, mais dont le président Donald Trump se serait finalement opposé.

Faut-il applaudir ce sursaut de prudence ou y voir une manœuvre pour laver Washington de toute complicité dans les actes de son allié inconditionnel ? Car ce que cette révélation confirme, c’est qu’Israël, toujours protégé par les États-Unis, continue de jouer avec le feu nucléaire et géopolitique en toute impunité.

Une guerre déclenchée par Israël, encore une fois

Vendredi, c’est Israël qui a frappé le premier, lançant une attaque massive sur plusieurs sites militaires et nucléaires iraniens. Téhéran a riposté, naturellement, avec des missiles balistiques. Et déjà, la machine médiatique occidentale tente de renverser la logique en présentant l’Iran comme l’agresseur. Rien de nouveau sous le soleil : le récit est toujours le même, Israël serait « en état de légitime défense », même lorsqu’il largue les premières bombes.

Mais cette fois, une hypocrisie flagrante saute aux yeux : Israël, puissance nucléaire non déclarée, n’a jamais ratifié le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). L’Iran, lui, l’a fait. Et malgré les multiples inspections de l’AIEA, c’est toujours l’Iran qui est diabolisé, sanctionné, isolé. Pourquoi ? Parce qu’il ose défier l’hégémonie israélo-américaine au Moyen-Orient ?

Le masque tombe

Ce plan israélien de liquidation ciblée du guide suprême iranien n’est pas qu’un fantasme de faucon. C’est une preuve de plus que Tel-Aviv est prêt à déclencher une guerre totale, même nucléaire, pour maintenir sa domination régionale. Ce n’est pas de la « sécurité nationale », c’est de l’arrogance militariste, permise par des décennies de soutien américain inconditionnel.

Que Trump ait mis son veto à cette opération ne doit pas faire oublier que les États-Unis ferment les yeux — ou les accompagnent — sur presque toutes les actions militaires israéliennes. Depuis Gaza jusqu’à Natanz, les bombardiers israéliens agissent en terrain conquis.

Une diversion sanglante pour faire oublier la Palestine

Ce regain de tensions avec l’Iran arrive à point nommé pour Israël, dont l’image est durablement ternie par le génocide en cours à Gaza. Depuis octobre 2023, l’armée israélienne a tué des milliers de civils palestiniens sous prétexte de « neutraliser le Hamas ». Les écoles, les hôpitaux, les camps de réfugiés n’échappent pas aux bombes. Et pendant que les caméras du monde se tournent vers Téhéran, le bain de sang continue à Rafah et à Khan Younès, dans une quasi-indifférence internationale.

Israël a toujours excellé dans l’art de détourner l’attention. En allumant un nouveau front avec l’Iran, il redirige les regards, étouffe les voix qui s’élèvent contre l’apartheid, contre l’occupation, contre le massacre d’un peuple sans défense.

Jusqu’à quand ?

La communauté internationale doit ouvrir les yeux : Israël n’est pas un État menacé, c’est un État qui menace. Ce n’est pas un bastion de démocratie, c’est une puissance coloniale, raciste, nucléaire et violente. L’agression contre l’Iran ne vise pas la paix, mais l’instabilité régionale, et surtout la survie politique d’un gouvernement israélien assiégé par ses propres crimes.

L’histoire retiendra peut-être que Trump a dit non à l’assassinat de Khamenei. Mais elle retiendra surtout que tant que le monde fermera les yeux sur les crimes d’Israël, les guerres ne cesseront jamais.
IBM

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

Soyez le premier à réagir

Réagissez à cet article

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


error: Content is protected !!