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Il menace le préfet de Mayotte de représailles pour avoir accepté l’aide des autres îles des Comores

 

Dans un texte publié sur sa page Facebook, Yazid Maandhui, militant identitaire connu pour ses positions anti-Comoriens, a vivement attaqué le préfet de Mayotte. Ce dernier est accusé d’avoir accepté l’aide humanitaire des autres îles des Comores après le passage du cyclone Shido. Une décision qui, selon Maandhui, constitue une humiliation et une trahison envers les Mahorais.

Dans ses propos, Maandhui reproche au préfet d’avoir, selon lui, délibérément blessé et humilié les Mahorais. Il affirme :   « Vous jouez avec nos nerfs, vous êtes dans la provocation, vous testez notre patience. »

Le militant ne mâche pas ses mots et accuse le préfet d’avoir adopté une posture condescendante en acceptant cette aide, qu’il qualifie de symboliquement insultante. Il insiste sur l’impact psychologique de cette décision sur les habitants de Mayotte, affirmant qu’elle ravive des tensions historiques avec les Comores.

Pour Maandhui, l’acceptation de l’aide des Comores est perçue comme une remise en cause de la dignité des Mahorais. Il critique la décision d’avoir autorisé la distribution d’eau venue des Comores, la décrivant comme une humiliation nationale :

> « Un petit pays pas plus grand qu’un grain de riz, classé parmi les plus pauvres du monde, vient étancher la soif de la 7e puissance mondiale incapable de s’occuper de 374 km². »

Yazid Maandhui voit dans cette démarche une provocation qui, selon lui, pourrait avoir des conséquences sur l’unité et la mémoire collective de Mayotte.

Au-delà de l’aide comorienne, le militant s’en prend à d’autres décisions administratives prises après le cyclone Shido. Il dénonce ce qu’il perçoit comme une inaction face aux « bidonvilles-colonies » et accuse les autorités d’accorder un traitement préférentiel aux habitants illégaux. Il va jusqu’à critiquer les mesures proposées pour « libérer de la place » sur l’île, évoquant une atteinte à la dignité des Mahorais.

Maandhui conclut ses propos en avertissant que l’île, qu’il décrit comme une entité vivante et mémorielle, ne pardonnera pas cet affront. Selon lui, cette décision marquera durablement les esprits et creusera davantage les tensions déjà existantes.

Said Hassan Oumouri 

 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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