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Football Comorien : Le choc des cultures entre la diaspora et la fédération. L’efficacité en guerre contre le chaos.

 

Les rangs du football mondial ont récemment vu s’élever les Comores, notamment grâce à leur remarquable performance en Coupe d’Afrique. Cependant, derrière cette montée fulgurante se cache une dynamique complexe, essentiellement alimentée par l’intervention de la diaspora comorienne.

L’équipe nationale des Comores, qui a porté haut les couleurs du pays lors de divers tournois, a été majoritairement façonnée et édifiée par les membres de la diaspora. C’est grâce à leur initiative que le football aux Comores a pris une telle envolée, quittant l’obscurité pour la lumière des projecteurs internationaux. Que ce soit au niveau du staff ou des joueurs, les compétences et talents venus de la diaspora ont été déterminants.

Le conflit actuel qui oppose la fédération de football comorienne à certains joueurs n’est pas simplement une dispute contractuelle ou financière, c’est un choc de cultures organisationnelles. D’un côté, nous avons une culture d’efficacité, d’organisation rigoureuse, héritée de la diaspora, qui a impulsé une dynamique positive au sein de l’équipe. De l’autre, une fédération accusée de médiocrité, de corruption, et d’une gestion approximative, incapable de s’aligner sur les standards d’excellence apportés par la diaspora.

Les récentes révélations concernant la mauvaise gestion de l’équipe nationale par la fédération, notamment le non-paiement de l’ancien entraîneur, Younes Zerdouk mettent en lumière cette discordance culturelle. Une culture de l’incertitude semble régner aux Comores, où l’efficacité et la rigueur, chères à la diaspora, peinent à trouver leur place.

Il est impératif que cette dynamique change. Les Comores ont besoin d’une nouvelle vague de professionnels dotés d’une culture du travail renouvelée, axée sur l’efficacité et la compétence. Que ce soit dans le domaine du football ou dans d’autres secteurs du pays, nous devons embrasser cette culture de la diaspora, synonyme de compétence, et rompre avec la médiocrité qui est devenue, malheureusement, une caractéristique organisationnelle dominante au Comores.

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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