
Le 8 août 2025, aux Seychelles, la finale féminine de basketball des Jeux de la CJSOI aurait dû rester dans l’histoire comme un grand moment sportif. Mais un geste délibéré de la délégation mahoraise a éclipsé le jeu pour plonger la compétition dans une controverse sans précédent.
Au moment solennel de la remise des médailles, l’équipe de Mayotte a brandi son drapeau départemental, en violation flagrante de l’article 20, alinéa 6, du règlement. Ce texte ne laisse aucune ambiguïté : seul le drapeau national peut être arboré, et pour Mayotte, c’est obligatoirement celui de la CJSOI. Ce choix, loin d’être une simple maladresse, est un affront au cadre réglementaire et à la cohésion des Jeux.
Les Comores, fidèles à l’esprit du sport et au respect des règles, ont immédiatement dénoncé cet acte. Pour Moroni, il ne s’agit pas d’un détail protocolaire, mais d’un geste politique inacceptable sur un podium sportif. « Les règles sont claires, leur non-respect appelle une sanction », ont martelé les représentants comoriens.
Le Conseil des Jeux a voté : deux délégations pour la disqualification, une contre et deux abstentions. Si la décision finale revient désormais à la réunion des ministres, une sanction pourrait bouleverser le classement. Et dans ce cas, ce n’est pas seulement l’équipe comorienne qui monterait sur la plus haute marche : ce sont les trois îles des Comores qui brandiraient ensemble la victoire.
Car Mayotte est et restera une île comorienne. L’attribution de la médaille d’or aux Comores ne serait pas une revanche, mais la réparation logique d’une injustice flagrante. En attendant le verdict, l’archipel tout entier garde les yeux tournés vers la réunion des ministres, espérant que le sport sortira grandi de cette épreuve.
IBM
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