Alors que la riposte iranienne à une attaque israélienne sur son territoire a ravivé les tensions au Moyen-Orient, le président Emmanuel Macron s’est entretenu ce samedi avec le nouveau président iranien, Massoud Pezeshkian, pour appeler à l’apaisement et à une reprise urgente du dialogue diplomatique.
Dans un contexte marqué par un risque « majeur de déstabilisation pour toute la région », le chef de l’État français a d’abord exigé la libération immédiate de Cécile Kohler et Jacques Paris, deux ressortissants français détenus en Iran depuis plus de trois ans. « Otages du régime iranien dans des conditions inacceptables », selon ses termes, leur sort demeure une priorité pour Paris.
Emmanuel Macron a également exprimé sa vive inquiétude quant à l’escalade actuelle, notamment pour la sécurité des installations françaises et des ressortissants dans la région. Il a fermement demandé à ce qu’ils « ne soient en aucun cas visés » dans les tensions en cours.
Sur le plan diplomatique, le président français a insisté sur la nécessité de la retenue et a exhorté Téhéran à revenir à la table des négociations sur la question nucléaire. « La question du nucléaire iranien est grave : elle doit être réglée par la négociation », a-t-il affirmé, soulignant que l’accord reste le seul chemin possible pour désamorcer la situation actuelle.
IBM
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