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Enfin, la dictature tremble

Tribune: Ce lundi 27 janvier 2020, par la voix de la Nouvelle OPACO, une grève de trois jours débute. Patronat, entreprises, commerces (grands, moyens et petits)… Ce n’est pas dans le but de paralyser un pays déjà agonisant, mais pour une colère adéquate face à un régime tyrannique, clanique, méprisant et budgétivore dans un pays dont sa vie repose en général sur les recettes douanières. Et ces recettes, sont en grande partie l’apport de ces entités grévistes. Nous sommes nombreux à être solidaires avec cette classe. La reconnaissance de celle-ci par ces « Ridicules de la République », est une nécessité.

De partout où nous sommes, qu’il soit de l’intérieur ou de l’extérieur, nous devrons accompagner ces commerçants, ces patrons, ces tuteurs de tous les comoriens, dans cette démarche plus que suprême. Et voilà, il est temps que tout le monde se réveille dans ce pays dépourvu de routes, d’hôpitaux, d’enseignement, d’agriculture, de liberté… bourré de chômage, donc un pays dans un gouffre total. Et les mensonges après qu’ils soient entendus, ils se voient avec la manie des courbes faisant miroiter les bleues avec Comores pays à revenus intermédiaires.

Il est temps que les comoriens se réveillent, avec le salaire de misère qui tombe à coup de lance-pierre chaque trois à quatrième mois. Et pourtant certains directeurs de sociétés d’Etat, certains comptables, certains DAF, certains DRH, accusent de salaires de plusieurs millions de fc, et qui ne souffrent pas d’aucun retard. Un peuple dont le sang est sucé à la vitesse par ce régime tyrannique dont les composants s’engraisse par sa sueur et le laisse tomber inerte.

Que vit-on sous les cocotiers dans ces petites îles autrefois débonnaires ? Des magasins, sont obligés d’ouvrir pendant la période de grève annoncée par les patrons, les commerçants… sans état d’urgence. Oui des magasins sont réquisitionnés. Hallucinant. Le mot du procureur général, dont « Réquisition judiciaire urgente », citant six magasins dont Sawa prix, Agk, Nicom, Mag Market, Como cash et Sara-Market est plus qu’ahurissant. Un des symptômes de l’autoritarisme ambulent. Un mot de provocation et non d’apaisement.

Said Ahmed Said Yassine

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

1 commentaire sur Enfin, la dictature tremble

  1. Si jamais ces commerçant agissent en bonne de foi , alors ç un début de révolution qui doit être accompagné par le peuple . C’est comme ça que ça commençait au soudan . Une occasion en or que le peuple comorien doit saisir car il esttemps de faire tomber le mort vivant .

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