
Sur la scène du palais Nikaïa, où se tiennent habituellement les grands concerts de Nice, les sept cercueils, blancs pour les enfants et en bois pour les adultes, étaient déposés avec soin. Illuminés par un fin rayon de lumière, les cercueils étaient accompagnés de grands portraits souriants des disparus sur des chevalets. Le silence, lourd de tristesse, était parsemé de larmes souvent contenues.
L’émotion et le deuil ont occupé tout l’espace de cette immense salle lors de ce « temps de recueillement » mis en place par la municipalité. Pendant plus d’une heure, les 1 500 personnes présentes – des membres de la communauté comorienne venus en bus, en voiture, et par train, principalement de Marseille et de la région parisienne – ont écouté les hommages rendus aux défunts. Parmi les officiels présents, on comptait des représentants des autorités locales de Nice ainsi que des officiels des Comores, notamment le grand Mufti des Comoriens, représenté par Ali Mohed Kassim.
Les autorités françaises étaient également présentes, affirmant leur soutien et leur solidarité envers les familles des victimes et la communauté comorienne. Les discours et les prières, empreints de douleur et de respect, ont souligné la tragédie de cette perte et la nécessité de justice.
Les premiers éléments de l’enquête ont révélé que l’incendie était d’origine criminelle, accentuant la douleur et l’indignation ressenties par la communauté. Les autorités locales et comoriennes ont exprimé leur détermination à obtenir justice pour les victimes et leurs proches, espérant que les responsables de ce crime odieux seront rapidement identifiés et jugés.
Cette cérémonie a été un moment de recueillement et de solidarité, témoignant de l’unité et de la résilience de la communauté comorienne face à la tragédie. Les participants ont quitté la cérémonie avec la ferme volonté de se soutenir mutuellement dans cette épreuve et de veiller à ce que justice soit rendue pour les victimes de ce crime abominable.
ANTUF Chaharane
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