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Demande de redressement de plus 70 000 voix par le camp présidentiel : L’annulation du scrutin devient la seule issue possible

 Les récentes élections présidentielles et des gouverneurs aux Comores ont été marquées par des contestations importantes et des accusations de fraude massive. La proclamation des résultats provisoires, favorisant le président sortant avec une majorité de 62% mais un taux de participation exceptionnellement bas de 16%, a engendré des violences post-électorales semblables à une insurrection, qui ont duré deux jours.

Le calme est désormais revenu dans la capitale, Moroni, mais la situation politique reste tendue. Les candidats de l’opposition ont rapidement déposé leurs recours auprès de la Cour suprême pour contester les résultats. De manière surprenante, la mouvance présidentielle a également introduit un recours, malgré la victoire déclarée de leurs candidats.

Ce recours inattendu de la mouvance présidentielle se concentre sur le taux de participation, officiellement déclaré à 16,30%, soit environ 55 000 votes exprimés. Ils demandent un ajustement significatif de ce taux, le faisant passer de 16,30% à plus de 60%, une augmentation qui impliquerait l’ajout de près de 70 000 voix. Cette démarche soulève des questions quant à sa faisabilité, étant donné l’ampleur de l’ajustement requis. Un tel redressement, si important, pourrait en effet mener à l’annulation pure et simple du scrutin.

La situation est complexe, car la Cour suprême ne peut vérifier les résultats provisoires qu’à partir des procès-verbaux transmis par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). En réponse aux critiques de l’opinion publique, tant nationale qu’internationale, et particulièrement celles émanant du camp présidentiel, la CENI a maintenu que les résultats qu’elle a publiés sont exacts.

La crise actuelle aux Comores souligne les défis auxquels fait face la démocratie dans le pays. Alors que les recours légaux suivent leur cours, l’issue de cette situation reste incertaine, avec des implications potentiellement importantes pour l’avenir politique des Comores.

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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