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De la peine de mort

Tribune: Elle est remise au devant de la scène avec les condamnations à mort de la cour d’assises en cours. Sous Taki, une exécution, qui plus est en publique (je crois), avait suscité beaucoup d’émotion et de débats.

Personne ne pourra l’emporter en s’appuyant sur la religion pour triompher. Chaque camp trouvera dans le Coran et les hadiths des arguments « définitives » pour sa position.

Personne ne pourra l’emporter définitivement en spéculant sur l’exemplarité préventive des crimes ignobles qui révoltent la conscience de tous. Chacun pourra trouver des exemples pour appuyer sa position.

Personne ne pourra l’emporter en manipulant les concepts de civilisation pour terrasser les partisans de la peine de mort. Quand on s’aperçoit que la prétendue première démocratie mondiale, les USA, doit être inclus dans les pays les plus barbares, quand on prend en compte tous les crimes de la civilisations occidentales, on aurait tort d’insister sur ce genre d’arguments.

On a souvent souligné les erreurs judiciaires qui ont conduit des innocents à la potence. Des crimes sociaux irréparables. Mais même cela ne parvient pas à convaincre les partisans de la peine de mort.

Personnellement je ne comprend pas que des être humains peuvent organiser l’exécution d’un humain pour répondre à des circonstances sociales (la colère, l’indignation, l’esprit de revanche) fut-ce un crime horrible. Comparaison n’est pas raison mais je ne peux pas ne pas penser aux exécution d’animaux pour répondre à des circonstances sociales (la joie, nos « mashuhuli »). Le cérémonial est différent mais il est organisé socialement. C’est ce cérémonial qui avait conduit Maître Bandinter à incarner la lutte contre la peine de mort en France.

Qui donne la vie et qui a le droit de l’enlever ? Une problématique complexe qui invite à une réflexion complexe.

Notre pays ne pourrait-il pas rejoindre la multitude des pays qui ont banni chez-eux la peine de mort ? Cela ne grandirait-il pas notre pays ?

J’espère mieux je sollicite que le Chef de l’État commue les peines de mort à la perpétuité.

Idriss Mohamed

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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