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Azali et l’Ambassade de France inaugurent une école alors que les élèves comoriens sont privés de classe depuis un mois

 

Dans un contexte national où la crise éducative se fait de plus en plus pressante, le Président de la République, SEM AZALI Assoumani, a inauguré l’École Primaire Publique de Dindri à Anjouan, en présence de l’ambassadeur de France et de la directrice de l’Agence Française de Développement (AFD). Cette cérémonie souligne une contradiction frappante : alors que le pays célèbre la rénovation d’écoles grâce au soutien financier de l’AFD, les écoles publiques existantes sont fermées depuis plus d’un mois, privant des milliers d’enfants d’éducation.

L’incapacité de l’État à financer seul l’agrandissement ou la rénovation des établissements scolaires, se reposant sur l’aide de l’AFD, contraste fortement avec les dépenses exorbitantes des ministres chargés de l’éducation, qui construisent des villas coûtant des milliards de francs comoriens. 

Le président Assoumani a annoncé la construction future de 46 autres établissements scolaires et a souligné l’importance de ces projets dans le cadre du Projet d’Amélioration de l’Environnement Scolaire. Toutefois, la fermeture prolongée des écoles publiques, résultant des désaccords entre le gouvernement et les enseignants, demeure un problème majeur non résolu.

La cérémonie à Dindri, marquée par la coupure du ruban à l’école primaire publique de Hombo,  met  en lumière l’écart considérable entre les investissements dans les nouvelles constructions et l’urgence de résoudre la crise éducative en cours.

La situation actuelle des Comores souligne une vérité universelle : aucun pays ne peut aspirer à un développement durable sans un système éducatif efficace et équitablement financé. La capacité d’un gouvernement à prioriser et à investir dans l’éducation de sa jeunesse est cruciale pour la prospérité future du pays.

Said Hassan Oumouri 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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