
Azali Assoumani, le président actuel des Comores, a laissé planer le doute sur sa candidature aux élections présidentielles de 2024. Il a appelé à des élections crédibles et universellement acceptées, sans toutefois confirmer sa propre candidature. Assoumani a modifié la constitution, une manœuvre qui lui permettrait de briguer un autre mandat malgré une opposition contestataire.
Des rumeurs circulent selon lesquelles Assoumani pourrait chercher à placer son fils comme candidat à l’élection du gouverneur de Ngazidja. Bien que non confirmées, ces spéculations ajoutent une couche de complexité à la situation politique déjà tendue.
Assoumani a salué la décision de son homologue sénégalais, Macky Sall, de se retirer de la course, une décision qu’il considère comme sage et favorable à la préservation de la paix et de la stabilité au Sénégal. Cependant, avec le boycott de l’opposition, Assoumani semble avoir une voie dégagée vers la réélection. La Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui est soupçonnée d’être sous son contrôle, pourrait jouer un rôle crucial dans ce processus.
Assoumani a souligné que le pouvoir ne s’acquiert pas par les armes, mais par les urnes. Cependant, les soupçons de népotisme et les allégations de contrôle de la CENI soulèvent des questions sur la légitimité de la prochaine élection.
ANTUF Chaharane
NICE