J’ai observé une trêve de plus de six mois avec Facebook pour cause de campagne électorale.
Je n’ai pas pu m’empêcher de reprendre avant le délai que je me suis fixé, poussé en cela par les prises de position délirantes des tenants du régime au sujet de l’apaisement annoncé par leur chef.
De ce nouveau cheval de Troie qu’est leur » apaisement » sortira une nouvelle couleuvre. Comment peut-on qualifier d’apaisement l’éventuelle libération d’un Barwane accusé d’un crime dont la justice n’a réussi jusqu’à aujourd’hui à établir son implication ni à titre d’exécutant ni à celui de commanditaire ?
Ce sont plutôt des excuses que le pouvoir et sa juste lui doivent.
De même le prétendu statut du chef de l’opposition est un leurre sous un régime sans scrupule qui affiche un manquement constant à l’Etat de droit. Il en est de même, à mon avis, de la prétendue place de l’opposition dans la gestion des affaires.
C’est trop facile, trop même, dirait l’autre d’usurper une victoire électorale par des moyens illégaux dignes de bandits de grand chemin et venir ensuite demander sans que justice soit rétablie.
L’apaisement réel ne pourra venir que d’un sursaut de responsabilité de la part de ceux qui ont violemment piétiné la démocratie et l’Etat de droit, au cours des dernières échéances électorales notamment, à reconsidérer leurs actes et réparer les préjudices.
En sont-ils politiquement et moralement capables ? L’avenir nous le dira.
Aboudou Soefo
je suis tout a fait d’accord avec vous Monsieur, pour habiter une parole, nous avons tout d’abord besoin de repères,d’hommes et de femmes qui ont investi leur humanité,osé,pris le risque d’une parole en vérité or ce président autoproclamé et ses milices ne l’ont jamais honoré.
Déjà, ils sont en contradiction totale puisque ils nient en bloqué qu’il n’y a pas crise aux alors pourquoi Azali parle d’apaisement !