Les autorités sanitaires tirent la sonnette d’alarme alors que deux décès dus au choléra viennent d’être enregistrés dans les régions de Mitsamihuli-Mbude, au nord de l’île de Ngazidja. Une dizaine de cas ont été identifiés, principalement dans les villages de Djomani et Ndzauze. Cette résurgence inquiète après une accalmie observée depuis la mi-juillet, période durant laquelle aucun cas n’avait été signalé dans le pays.
Alors que les autorités de santé s’apprêtaient à effectuer un retour d’expérience sur l’île de Ndzuani, qui avait été la plus touchée lors de la dernière épidémie, elles ont été confrontées à ces nouveaux cas dans une autre région. En réponse, une réunion d’urgence s’est tenue jeudi matin à l’hôpital de Mitsamihuli, réunissant les autorités sanitaires et des représentants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Lors de cette réunion, les responsables ont insisté sur l’importance de renforcer la sensibilisation dans les villages touchés et ont mis l’accent sur la nécessité de se faire vacciner. « Toutes les dispositions sont prises pour lutter contre la maladie », ont affirmé les autorités, tout en rappelant que la situation à Ndzuani avait été délicate, mais qu’avec le soutien des partenaires internationaux, la vaccination avait permis de réduire drastiquement le nombre de cas en quelques semaines.
Afin de contenir cette nouvelle vague de contaminations, les autorités ont annoncé la relance de la campagne de vaccination anticholérique, qui débutera dès demain, samedi 21 août, dans les régions affectées. La sensibilisation sera également intensifiée pour encourager la population à adopter les mesures de prévention et à se faire vacciner. Les autorités espèrent ainsi contrôler rapidement la situation et éviter une nouvelle propagation de la maladie.
ANTUF Chaharane
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