
La scène politique des Comores est en effervescence après l’annonce de Razida, déclarant sa candidature aux élections législatives de 2025. Cette déclaration a suscité un tollé général parmi les rangs de l’opposition. En effet, depuis les élections de 2019, et plus récemment celles de 2024, l’opposition n’a cessé d’accuser le gouvernement en place de fraudes électorales flagrantes, soutenues par des preuves qu’ils jugent irréfutables.
Azali entame son dernier mandat de 5 ans au pouvoir, conformément à la constitution qui ne permet que deux mandats. Il a vu son élection fortement contestée par des manifestations de rue massives. L’opposition, face à ce qu’elle perçoit comme une manipulation systématique des scrutins, se trouve aujourd’hui dans une situation de confusion et d’incertitude quant aux actions à entreprendre. Après les fraudes répétées aux élections par le camp du pouvoir, l’opposition avait décidé de ne plus participer aux élections, rendant ainsi la candidature de Razida particulièrement surprenante.
Razida, en annonçant sa candidature, a affirmé qu’il n’y avait pas d’autres moyens pour déloger Azali que par les urnes, malgré les doutes et les frustrations persistantes. L’opposition, rappelant que « Azali a volé les dernières élections », demeure sceptique et partagée sur la stratégie à adopter.
La situation politique aux Comores est donc particulièrement tendue, avec une opposition en quête de solutions pour garantir des élections libres et transparentes, et un gouvernement sous le feu des critiques. La prochaine période électorale s’annonce décisive pour l’avenir démocratique du pays.
ANTUF Chaharane
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