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Affaire Fahad : Légitime défense écartée, l’homicide volontaire retenu

Un militaire présumé être le tireur responsable de la mort tragique du jeune Fahad, fervent supporter des Cœlacanthes, a été escorté par les forces du peloton d’intervention de la gendarmerie nationale pour comparaître devant le substitut du procureur de la République. Cette comparution intervient seulement 24 heures après les funérailles émouvantes du défunt.

D’après les premiers éléments de l’enquête, l’auteur présumé est accusé d’un « homicide volontaire », écartant ainsi la possibilité d’une légitime défense. Le procureur de la République a déclaré que les conditions d’usage de son arme, notamment celles liées à la légitime défense, ne sont pas réunies, laissant présager une charge lourde contre le présumé coupable.

Malgré son placement sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Moroni, l’identité de l’auteur présumé reste un mystère, aucune information n’ayant été divulguée par les autorités compétentes. Cette discrétion suscite des interrogations au sein de la population.

La mort de Fahad a suscité une vague d’émotion et de protestations. Le club de supporters des Cœlacanthes, désireux d’organiser une marche pacifique en hommage à la victime, s’est vu refuser l’autorisation par le préfet du centre. Craignant un trouble à l’ordre public, le préfet a justifié cette décision dans un courrier adressé au club.

Malgré l’interdiction, des membres du club ont tenté d’organiser la marche, mais des informations indiquent que certains ont été interpellés par la gendarmerie nationale. La situation a provoqué des tensions, notamment dans les localités de Mbeni et Irohé, le village natal de la victime, où des manifestations ont éclaté vendredi dernier.

L’affaire continue de susciter des réactions et soulève des questions sur la justice, la transparence et le droit à la manifestation pacifique dans le contexte de cette tragédie qui endeuille la communauté des supporters des Cœlacanthes.


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En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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