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Affaire du colonel Tachfine: Hitma, soupçons et IA : qui se cache derrière les enregistrements diffusés ?

À Moroni, la controverse ne faiblit pas après la diffusion, sur les réseaux sociaux, d’enregistrements attribués au colonel Tachfine Ahmed, commandant de la gendarmerie nationale. Ces audios, jugés compromettants, ont poussé l’officier supérieur à organiser, mardi 19 août, un hitma (lecture intégrale du Coran) à son domicile pour, selon ses mots, « se laver de tout soupçon ».

« Moi, colonel Tachfine, commandant de la gendarmerie, je vous ai appelé ce jour pour me laver de tout à travers ce hitma suite aux allégations faites à mon encontre (…) Ce n’est pas moi, je le jure », a-t-il affirmé, dénonçant « des individus qui veulent semer la zizanie dans l’armée ». L’officier assure « ignorer la provenance » des vocaux et espère que « les auteurs soient vite démasqués ».

Mais alors que le colonel invoque la foi pour laver son honneur, la toile s’interroge : s’agit-il d’un montage sophistiqué, voire d’une voix générée par l’intelligence artificielle ? Plusieurs internautes en doutent : « L’IA parle-t-elle comorien ? » s’interrogent certains, balayant l’hypothèse d’une technologie avancée capable d’imiter à ce point un accent et un registre local.

Cette affaire survient dans un climat déjà tendu par une vaste enquête sur un réseau présumé de narcotrafiquants. Selon une source judiciaire, cette opération lancée en avril 2024 a permis de saisir 70 kg de drogue et plusieurs véhicules de luxe. Parmi les noms cités figure celui d’Abderrahmane Mourad, un Franco-Comorien mystérieusement évadé du Service de santé militaire en juillet.

Ces vocaux ont-ils un lien avec ce dossier explosif ou relèvent-ils d’une manipulation destinée à diviser l’armée ?Pour l’instant, aucune certitude. Mais la polémique, alimentée par la question de l’IA et des intentions réelles des auteurs, ne cesse de grandir. 

IBM

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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