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Accord historique : 20 MW de solaire pour électrifier les Comores

Le ministre des Finances et du Secteur bancaire, Ibrahim Mohamed Abdourazak, a récemment rencontré Ali Al Shimmari, PDG de Global South, pour discuter de l’installation de centrales solaires de 20 MW aux Comores. Ce projet ambitieux vise à renforcer les capacités de la Société Nationale de l’Électricité (SONELEC) et à promouvoir la formation professionnelle, dans l’optique de garantir l’indépendance énergétique du pays.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte où le secteur énergétique comorien souffre de pannes chroniques et de délestages fréquents, en raison d’une dépendance excessive aux groupes électrogènes vieillissants. Le manque de compétences techniques et l’absence de vision stratégique au sein de la SONELEC ont été identifiés comme des freins majeurs à une fourniture électrique fiable.

L’arrivée de Global South dans le paysage énergétique comorien pourrait ainsi marquer un tournant décisif, en accélérant l’adoption des énergies renouvelables et en réduisant la dépendance aux combustibles fossiles coûteux et polluants. Depuis sa prise de fonction en juillet 2024, le ministre Abdourazak s’est engagé à poursuivre les réformes initiées par son prédécesseur pour moderniser les infrastructures énergétiques du pays.

Au-delà des infrastructures, l’accent sera mis sur la formation des techniciens locaux, afin de garantir la maintenance et l’exploitation des futures centrales solaires. Des programmes de renforcement des compétences, en partenariat avec des organismes spécialisés, pourraient être mis en place pour accompagner cette transition vers une autonomie énergétique durable.

Si elle aboutit, cette initiative pourrait offrir aux Comores une opportunité inédite de stabilité énergétique, tout en s’alignant sur les objectifs de développement durable et en améliorant la qualité de vie des citoyens. 

Misbah Said

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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