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62 agents de l’ONICOR sommés de quitter la boite

Une soixantaine d’agents contractuels de l’Office nationale d’importation et de commercialisation du Riz (Onicor) sont priés de plier bagages à la fin de leur contrat. Cette mesure est dictée par la situation difficile que traverse l’entreprise publique depuis quelques mois. Un licenciement économique décidé pour tenter de redresser la situation financière de la société.

Au total ce sont 62 agents contractuels de l’Office national d’importation et de commercialisation du riz (Onicor) qui sont appelé à prendre la porte. D’après nos informations, le directeur général de la boite aurait annoncé que tous les contractuels doivent plier bagages jusqu’en décembre. « Tous les contractuels sont concernés par cette mesure et nous avons eu tous une lettre individuellement à ce sujet. Nous sommes nombreux, une trentaine à Ngazidja et d’autres dans les autres iles », témoigne un agent contractuel de l’ONICOR.

Joint par nos soins, le chargé de communication Ben Abdallah explique que ceci n’a rien à avoir avec des licenciements. « Il ne s’agit pas de licenciement mais d’une mesure dictée par la situation difficile que traverse la société. Et parmi les mesures provisoires prises par la direction, celle qui consiste à ne pas renouveler les contrats arrivés à terme, dit-il. Ces contractuels sont avertis par courrier de préavis de la situation. La plupart d’entre eux, leurs contrats tombent à échéance en fin août ou au plus tard en septembre ». 

Pour rappel, en juillet dernier, la société avait révélé qu’elle subissait des pertes considérables  causées par la conjoncture internationale liée à la covid-19 (2020-2021) et la guerre en Ukraine (2022). Le prix du riz sur le marché mondial ne cesse d’augmenter. Une des raisons  qui ont poussé l’établissement public à proposer aux autorités compétentes de revoir le prix de vente du riz à la hausse. Une suggestion entérinée par un arrêté ministériel portant augmentation du prix du sac de 7000 FC à 9000 FC.  

Andjouza Abouheir / LGDC 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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