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60 000 morts estimés : une partie de la population dénonce une exagération et évoque un possible complot

 

Les secouristes sur le terrain à Mayotte ont estimé à 60 000 le nombre de morts causés par le passage du cyclone Shidow, un chiffre qui suscite la stupeur et l’inquiétude. Cependant, cette estimation est fortement remise en cause par certains habitants, notamment ceux originaires des trois autres îles de l’archipel. Lors d’un live sur TikTok, des témoins locaux ont exprimé leurs doutes sur la véracité de ces chiffres.

Selon ces habitants, les données avancées ne correspondent pas à la réalité observée sur place. « Si un tel nombre de morts existait, cela serait évident », ont-ils affirmé. Ils estiment qu’un drame de cette ampleur se traduirait par des signes visibles, comme une odeur insupportable ou des découvertes régulières de corps, ce qui ne serait pas le cas. À leurs yeux, les habitants semblent plutôt s’atteler à la reconstruction de leurs habitations, sans que des découvertes massives de victimes soient signalées.

Ces voix critiques vont plus loin, évoquant une possible exagération délibérée des chiffres. « Pourquoi parle-t-on de 60 000 morts alors que nous, sur le terrain, n’en voyons pas la preuve ? » se demandent-ils. Certains parlent d’une surenchère incompréhensible et s’interrogent sur les intentions derrière cette communication. Selon eux, un bilan plus réaliste serait de quelques dizaines de morts, mais certainement pas les 60 000 annoncés.

Cette contestation met en lumière un écart grandissant entre les chiffres relayés par les autorités et les perceptions locales. Si les secouristes insistent sur leurs estimations, ces témoignages soulignent une défiance croissante envers la gestion de la crise et les informations partagées.

Le débat autour de ces chiffres pourrait exacerber les tensions dans une situation déjà marquée par des défis humanitaires et une forte pression sur les secours. Les autorités n’ont, pour l’heure, pas répondu à ces critiques, laissant planer le doute sur les chiffres annoncés et leur impact sur la population.

ANTUF Chaharane 

 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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