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30 millions de francs pour un séminaire : les critiques d’Oubeidllah Mchangama

30 millions de francs pour un séminaire : les critiques d’Oubeidllah Mchangama

Hier, le 2 décembre 2024, le gouvernement comorien a organisé à Moroni un séminaire d’évaluation des programmes liés au Plan Comores Émergent (PCE) et aux défis à relever pour atteindre l’objectif d’émergence fixé à 2030. Dirigé par Nour El Fath Azali, fils du président Azali Assoumani et actuel secrétaire général du gouvernement, cet événement visait à coordonner l’action gouvernementale et à améliorer l’efficacité de ses programmes.

Cependant, ce séminaire, dont le coût s’élève à 30 millions de francs comoriens, a suscité de vives critiques, notamment de la part du journaliste Oubeidllah Mchangama. Ce dernier a dénoncé ce qu’il considère comme une « énième opération de communication », pointant du doigt l’absence d’impact tangible sur la vie des Comoriens.

Des promesses non tenues

Oubeidllah Mchangama a illustré ses propos en évoquant les difficultés rencontrées par les habitants d’Anjouan. Ces derniers doivent encore dépenser 40 000 francs comoriens pour se rendre à Moroni afin d’obtenir un passeport, sans compter les frais supplémentaires liés à l’hébergement, à la nourriture et aux transports. Malgré les discours sur la décentralisation, aucun bureau administratif n’a été ouvert à Mutsamudu ou à Mohéli pour faciliter l’accès à ce service essentiel.

Un précédent décevant

Le journaliste a également rappelé l’échec de la conférence internationale organisée en France pour promouvoir le Plan Comores Émergent, qui avait mobilisé des moyens importants mais n’a pas apporté de résultats concrets. Selon lui, ce séminaire s’inscrit dans la même logique, en décalage avec les priorités réelles des citoyens.

Une gestion des ressources contestée

Pour Oubeidllah Mchangama, le coût de 30 millions de francs comoriens pour cet événement aurait pu être mieux utilisé, par exemple pour financer des projets concrets visant à améliorer les conditions de vie de la population. Il appelle à une gestion plus rigoureuse et orientée vers les besoins des Comoriens.

Ce séminaire, bien que présentant des ambitions louables, relance le débat sur l’allocation des ressources publiques et la capacité du gouvernement à traduire ses engagements en actions concrètes.

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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