Salami enserré dans l’étau d’une obscure rébellion

Opinion libre: Le point sur la partie cachée de l’iceberg
A Anjouan, ils étaient 40 supposés résistants, bien armés qui furent cernés et pourtant ils ont pu se fondre facilement dans la nature. C’est du jamais vu.

Ils étaient armés de lances roquettes et portaient tous des cagoules, ce qui n’a pas empêché kiki de reconnaître immédiatement que c’est le gouverneur salami qui est derrière eux.
Il était facile pour Kiki qui a le bras long d’infiltrer un anjouanais comme eux dans la medina pour démasquer ou descendre ne serait- ce qu’un afin de pouvoir identifier les autres mais il a préféré négocier et amnistier des inconnus aux buts méconnus jusque là. Manque de professionnalisme ou erreur monumental ?

Qui étaient-ils ? Trop tard car on les a laissé tous filer sans traces. Kiki n’a pas pu appréhender même un .Pourtant, il est le plus intelligent des flics du monde. Il s’est distingué sur les affaires clous, Moustadrane, cheville de la main et SAST. Il n’a pas besoin de preuve puisque après chaque complot, il désigne tout de suite ses commanditaires comme si c’est lui qui l’a fait ou a déjà parlé à son exécuteur.

L’affaire dépasse largement les films de science fiction puisque dans la logique des choses pour que le soulèvement soit en faveur d’Anjouan, les assaillants auraient du avoir une branche politique pour exprimer ouvertement leurs revendications.
Comme on en est habitué dans de telle circonstance, le porte- parole du groupe formule les revendications depuis l’extérieur.
Pour qu’un tel soulèvement ait l’adhésion du peuple, il faudrait qu’on sache d’abord à qui on va rejoindre. En sommes, comme dans un cinéma, le soulèvement était programmé pour échouer.

Quel était leurs objectifs ? Tous sauf la victoire. On voit mal un groupe de 40 rebelles résister à toute l’armée des Comores déployés sur place. Stratégiquement, si on a un effectif réduit face à une armée venue en surnombre, la meilleure tactique c’est de se disperser et non pas de se regrouper sur la médina.

SI leur objectif était de renverser Azali. Dans ce cas précis, il était facile de s’attaquer au convoi présidentiel avec leurs lances roquettes plutôt que de prendre moutsamoudou en otage pour exercer du chantage. Cela est valable si c’était aussi pour un avertissement.

J’exprime ici mon inquiétude et désaccord total sur la thèse qui consiste à dire que les assaillants étaient des résistants. Je Suppose la théorie que c’est un milice de kiki afin de pouvoir arrêter salami.

Et pour cause : les renseignements ont eu vent que c’est salami qui distribuait des armes aux rebelles sans jamais être en mesure de nous dire à qui il a donné les armes.
Pourquoi les assaillants ont attendu une manifestation de salami pour couvrir leurs actes alors qu’ils ne voulaient pas le ralliement des anjouanais.
De nombreux expertises concluront que les assaillants n’était pas animé par la volonté d’affronter l’armée, ni d’obtenir gain de cause ni de se faire connaitre. Alors tous ses bruits pour quoi faire si ce n’est pas pour seulement arrêter salami ?

Enfin, Azali est supposé être un militaire et compte sur le premier flic pour assurer sa sécurité et celle du pays. Comment peut il être ainsi et dormir tranquillement si 4O terroristes cernés ont pu se faire la belle sous les yeux et la barbes de kiki ? Pour ne pas demander à kiki de lui remettre son tablier Azali sait probablement quelque chose. Difficile de croire que les rebelles ont pu disparaitre avec des lances roquettes sur le dos alors que plus d’un millier de militaires furent déployés pour une chasse à l’homme.
En revanche les comoriens ne connaîtrons jamais la vérité puisque le gouvernement va refuser un enquête international pour faire la lumière comme l’a demandé le gouverneur salami.
Affaire à suivre.

Par Cap Patrie