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Rupture de stock régulière des imprimés pour les extraits de naissance

L’Union des Comores est un pays unique en son genre sinon comment peut on comprendre qu’on exige des extraits de naissance de moins de trois mois pour les moindres documents, alors que les imprimés pour les faire font toujours défaut ? C’est ce qui se passe actuellement à l’approche des examens nationaux, les élèves doivent se trouver de nouveaux extraits alors que les mairies et les préfectures font face à un manque criant des imprimés. L’État dépense des centaines de millions à les commander en Belgique alors qu’il y a moyens de les fabriquer localement avec l’achat d’une imprimerie. Selon le dernier conseil des ministres, « le ministre de l’intérieur et celui des finances ont deux semaines pour trouver un moyen d’investir dans l’achat d’une imprimerie ». Que ce soit le trésor, les préfectures et les mairies, chaque camp revoit la responsabilité aux autres. En attendant, des centaines d’enfants naissent sans qu’ils soient enregistrés ou qu’ils aient droit à des extraits de naissance.

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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