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Que personne ne se s’illusionne : pas de salut sans le départ d’Azali

Opinion libre: L’étau se resserre autour d’Azali. Anjouan s’est embrasée, Ngazidja bouillonne et se donne rendez vous ce matin à la place Badjanani. Dire que les carottes sont déjà cuites pour Azali c’est à se demander : va t-il enfin obtempérer et se mettre à table pour un dialogue autour duquel au menu tout le monde refuse de s’assoir sans voir d’abord la libération et la présence des prisonniers politiques ?

En effet, dans le cadre de ce dialogue une réflexion s’impose. Le pays est en proie à une crise qui a pour origine des manœuvres dilatoires pour empêcher Sambi de revenir au pouvoir en 2021.C’est dans cette lutte acharnée pour le pouvoir que naquit une instabilité politique accentuée par l’obsession chronique d’Azali d’avoir la peau de Sambi mort ou vif. Yen a t’il de plus cynique que celui qui veut naître des cendres du pompier qui est venu a son rescousse ? Faire confiance à Azali c’est s’entendre à tout sauf respecter sa parole donnée?

En sommes, Il faut se résoudre qu’Azali ne voudra jamais d’un dialogue sincère avec la présence de sambi. Pourtant, principal leadership sur l’échiquier politique.il représente à lui seul presque la majorité parlementaire. Allez dans le monde entier. Aucun dialogue qui se veut ne peut se faire sans la présence du principal protagoniste.

Il se peut qu’Azali oublie qu’à nos jours pour se faire élire, le soutien de Sambi est incontournable. Qui peut le contester ? A moins qu’une étoile politique sort des ruines, aucun politicien en vue pour battre Sambi dans les urnes. Ce qui atteste que s’en prendre injustement à lui c’est se faire condamner par la rue. Azali sait pertinemment qu’il se trompe lui-même. Au lieu de changer la tournante par un système politique qui permettrait à la plus grande nombre possible de participer à l’exercice du pouvoir régulièrement et non pas par intermittence à connotation insulaire, il veut monopoliser ce dernier et en même temps se faire aimer par les dépositaires. Du coup, il s’entête d’effacer Sambi du paysage politique par séquestration et emprisonnement arbitraire.

Sur ce, justement qu’azali sache que ses conseillers politiques sont hors contexte. A l’ère du numérique, nourrir le peuple de routes et d’électricité tout en muselant ses libertés individuelles ne peut donner que la diarrhée puisqu’on est à une époque où tout un chacun aspire à la liberté de parole.

En effet, à un moment où Azali est poussé dans ses derniers retranchements, il serait dangereux d’engager une farce de dialogue. Tous le monde s’accorde à dire qu’Azali est responsable de ce conflit désastreux. Les communiqués de l’ONU, UA, UE sont unanimes et abondent dans le même sens.

Que la CI ait émis le souhait d’un processus consensuel pour reformer la constitution, rien de personnelle contre Azali. Au lieu d’en prendre acte, n’a-t-on pas vu Azali invectiver tous ceux qui lui mettent en garde contre toute initiative unilatérale susceptible d’engendrer une menacer pour la paix et la stabilité ?
Voici l’une de ses réactions pathétiques : « Je prie la CI daller voir ailleurs », fulmine t-il avant de conclure, « c’est dans les pays en guerre qu’il faut envoyer des missions pour faire de la médiation ». C’était le 24 juin à Anjouan. Dans la même foulé à Nouakchott Amine Soeuf a invité la même CI de venir voir qu’il n y pas d’émeutes aux Comores. Oseront-ils prononcer le même discours aujourd’hui ?

Par Cap Patrie

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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