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Pour la première fois, l’Éthiopie a une femme présidente

(FILES) In this file photo taken on September 9, 2015 Director General of the United Nations Office at Nairobi (UNON) Sahle-Work Zewde is seen following a meeting with UN officials in Nairobi . - Ethiopian lawmakers on October 25, 2018, appointed a woman to the largely ceremonial position of president for the first time. Career diplomat Sahle-Work Zewde was chosen in a unanimous vote to replace Mulatu Teshome who resigned. Sahle-Work, has served as ambassador to France, Djibouti, Senegal and the regional bloc Intergovernmental Authority on Development (IGAD). (Photo by Simon MAINA / AFP)

Les parlementaires éthiopiens ont désigné jeudi 25 octobre à l’unanimité et pour la première fois une femme, Sahle-Work Zewde, présidente du pays, après la démission de celui qui occupait jusqu’à présent ce poste essentiellement honorifique. La diplomate de carrière devient la quatrième chef de l’État en Éthiopie depuis l’adoption de la Constitution de 1995. Ce texte prévoit qu’un président peut être élu pour un maximum de deux mandats de six ans.

Sahle-Work Zewde était jusque-là la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, auprès de l’Union africaine (UA). Auparavant, elle avait été ambassadrice en France, à Djibouti, au Sénégal, et la représentante permanente de l’Ethiopie auprès de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), le bloc régional est-africain.

Une fonction honorifique

Avant de désigner la sexagénaire, les deux chambres du Parlement ont entériné la démission du président Mulatu Teshome, qui occupait cette fonction depuis 2013. Aucune explication n’a été fournie pour la démission de M. Mulatu Teshome, mais les observateurs estiment qu’elle résulte de négociations en cours entre les quatre partis formant la coalition au pouvoir, le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (EPRDF).

Le président d’Ethiopie est officiellement le chef de l’Etat, mais ses responsabilités sont essentiellement symboliques et honorifiques. L’essentiel du pouvoir est aux mains du premier ministre, qui représente notamment le pays dans les grands sommets internationaux. En avril, l’EPRDF a choisi Abiy Ahmed comme nouveau premier ministre, pour la première fois issu du plus grand groupe ethnique du pays, les Oromo.

Abiy Ahmed a depuis entrepris un vaste programme de réformes, incluant la libération de dissidents, une ouverture de l’espace démocratique ainsi que la paix avec l’Erythrée voisine. Il a récemment nommé un nouveau gouvernement, dans lequel la moitié des postes sont occupés par des femmes. Mulatu Teshome, également issu de l’ethnie oromo, a démissionné un an avant la fin de son mandat.

Lemonde.fr

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

2 commentaires sur Pour la première fois, l’Éthiopie a une femme présidente

    • Tu me fais rire avec vos homme de kiyemba vous lesserais une femme à un poste de présidente rêves, je pense que le monde sera finie le jour où vous seriez réveillé ou arrêté d’écouter vos barbus en relation avec l’Arabie saoudite.

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