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Lettre ouverte à la notabilité aux Comores

Opinion libre: Le «Mila Na Tsi» est une spécificité qui se perpétue depuis bien des siècles aux Comores. La définition conventionnelle est bien connue de tous, à savoir la protection des traditions et des us & coutumes. En effet, que l’on soit jeune ou moins jeune, faisant parti de la diaspora ou pas, nous avons tous été confronté aux célébrations presque rituelles du «Mila Na Tsi».

De la naissance à la mort en passant par les mariages, le «Mila Na Tsi» régit aujourd’hui toutes activités individuelle ou collective.
En plus d’avoir su protéger les traditions, le «Mila Na Tsi» s’est renforcé en gagnant du terrain dans tous les domaines et ce notamment dans le milieu politique.
La définition linguistique est bien plus péremptoire que la définition linguistique. En effet le «Mila Na Tsi» se traduit littéralement par «Traditions et Territoires». Or aujourd’hui, vu la situation politique du pays, il s’agit à la fois de protéger et la tradition et le territoire national, face à cet agresseur venu de l’intérieur du pays.

En outre, la paix et le vivre ensemble faisaient jusqu’à présent parti des traditions connues et reconnues de l’archipel des Comores. Face à la soif de pouvoir d’Azali ASSOUMANI, le risque de partition du pays est présent plus que jamais. La nouveauté de ce danger est que cette partition ne se réfère plus aux îles, mais de ville à ville, voire de région à région. Face à ce danger qui menace à la fois les traditions et le territoire, les associations du «Mila Na Tsi» réussiront-elles à jouer leur rôle, en se rangeant du bon côté, cette fois ci ?
Une chose est sûre, les associations du «Mila Na Tsi» de la diaspora ont clairement pris position et réclament le départ pur et simple d’Azali ASSOUMANI et de tout son système machiavélique.

Quelques signent donneront la tendance des associations du « Mila Na Tsi » qui sont aux Comores, selon qu’elles maintiennent leur calendrier de célébrations des mariages ou pas. Selon que les «wakalimanis» usent ou pas de leur éloquence pour magnifier la nation et rejeter les forces du mal du moment. Selon que les mamans s’adonnent à leurs youyous pour la célébration de la victoire du peuple en lieu et place des larmes versées pour pleurer les enlèvements et assassinats des enfants de la patrie.
He tarehi do hakim !

Bendjadid AHAMED

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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