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Le journal Masiwa à nouveau en crise, le personnel au chômage technique

Le journal Masiwa est à nouveau en crise et le personnel est mis au chômage technique

Nouveau né de la presse écrite, le quotidien Masiwa n’aura pas survécu plus d’un an. Le conseil d’administration vient de décider de suspendre la version électronique qui était maintenue depuis la non parution de la version papier du journal, il y a de cela un mois et quelques jours. Désormais, les deux versions ne seront plus disponibles. Mesure corollaire, l’ensemble du personnel de ce quotidien né en avril 2018 est mis au chômage technique. C’est ce que annonce une note d’information destinée aux abonnés.

Malgré son jeune âge, Masiwa connaît sa deuxième crise en un an. Il y a quatre mois, l’imprimeur avait décidé de ne plus imprimer le journal qui n’arrivait pas à honorer les factures. Le chef de l’Etat Azali Assoumani est intervenu, personnellement dit-on, pour tendre la perche à ce quotidien très hostile à son régime. Il a réglé la totalité de la facture auprès de l’imprimeur. Ce qui a permis à Masiwa de reprendre à nouveau ses activités. Depuis, le journal n’a jamais pu voler de ses propres ailes pour se prendre en charge. Impression non payée, salaires non payés…Quelques petits mois plus tard, le voilà qui tombe à pic. Encore.

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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